Material collected from the marae which is under analysis include: marine shell assemblages, pig bones, thousands of fish bones, and charcoal. In late 2022 there was also a major discovery on the marae of an infant burial. Following strict professional protocol for working with human remains, and after consultation with the Tetiaroa Society Cultural Committee, the decision was made to do lab analysis on the bones. We were able to take samples to extract DNA and do chemical analysis, and also measure all of the bones. The DNA revealed that the child was female. Based on several bone measurements it was estimated that the age-at-death was between 1 and 2 yr-old with no indication of trauma or disease. A preliminary radiocarbon analysis returned a date of 271 +/- 18 BP, or mid-1700s. In May, 2023, a ceremony led by the TS Cultural Committee took place on Onetahi to rebury the child where she was discovered. At the maite we were able to reconstruct the sequence of construction of the pit through microscopic studies. Additional phytoliths and charcoal analyses are planned in 2024 but a scientific paper is already in preparation and will report on this innovative study.
In 2023, the CIRAP team also secured a 4-yr funding grant from the Agence Nationale de la Recherche (France) for a project entitled PASTAtolls – Multidisciplinary approach to Polynesian Atolls Socio-Ecosystems in Time. Among the targeted atolls in this project is Teti’aroa and our team will continue the excavation program from 2024 onwards, including paleoenvironmental reconstructions and in-depth investigation of the dynamics between Polynesian and their terrestrial and marine ecosystems.
Tetiaroa occupe une place très particulière dans la culture et l’histoire tahitienne. La Tetiaroa Society poursuit l’inventaire des sites archéologiques de l’atoll, commencé par le Professeur Sinoto, et propose des programmes de formation aux techniques archéologiques sur le terrain.
Tetiaroa est le seul atoll qui se trouve dans les Iles de la Société en Polynésie française. Dans les données ethnohistoriques on décrit l’atoll comme ayant été le second lieu de résidence de la famille royale tahitienne de Pare au XVIIIe siècle. Cependant, hormis cela, l’histoire de Teti’aroa reste relativement inconnue du fait que l’atoll est archéologiquement insuffisamment étudiée.
Des îlots restés inhabités depuis des decennies sont couverts d’une dense végétation qui cache probablement davantage de vestiges archéologiques. Ainsi, un exposé complet de toutes les structures est certainement hors de portée (impossible) . Cependant, bien que nous nous concentrions sur les ensembles d’habitations et de marae, notre étude systématique couvrait toute la surface de ces îlots.
Pour preserver les espèces indigènes et la végétation en général, les sites étaient dégagés sans trop perturber l’environnement.
Les Marae qui servaient de lieux de rencontre avec les déités et les ancêtres sont d’un intérêt particulier aux yeux des archéologues car ces marae font la lumière sur les rites anciens, et révèlent le statut socio-politique et l’identité des populations associées.
Vingt sites ont déjà été identifiés comme marae sur l’atoll du fait qu’ils présentent les caractéristiques propres à l’architecture cérémoniale polynésienne.
On peut classifier les marae en trois types principaux, selon leur systéme de cour.
- Type 1, le marae à cour ouverte montrant une plate-forme (ahu) de pierres et cistes dressées et regroupées dans une zone où les limites ne sont plus visibles aujourd’hui mais il aurait pu y avoir des enclos (des murs d’enceinte) faits de végétaux.
- Type 2, des enceintes plus simples, rectangulaires et trapézoïdales montrent une cour délimitée par une simple dalle de corail.
- Type 3, enceintes à double parement présentent une architecture plus élaborée. Ces enceintes sont présentes dans les plus grands marae.
En 2015, une base de données mondiale du Système d'Information Géographique (SIG) a été créée pour Tetiaroa Society par l'Université de Polynésie Française. Cette carte SIG comprend toutes les images aériennes, satellitaires et LIDAR disponibles, les cartes des installations de la station du Brando sur le motu Onetahi, les cartes de végétales, la base de données sur les nids de tortues et d'autres données. Les cartes vectorielles détaillées des sites archéologiques de Teti'aroa sont également ajoutées à cette base de données SIG multi-thématique.
Cet effort de cartographie implique des mesures GPS sur le terrain afin d'enregistrer avec précision l'emplacement des structures et de les associer avec nos cartes détaillées.
À l'heure actuelle, quatre-vingt-dix structures archéologiques ont été enregistrées (Molle et Hermann 2016), qui seront toutes incluses dans le SIG.